9 Responses

1. Nous sommes favorables à la réouverture de la rivière.
   Que ce soit pour la prévention des inondations ou pour le cadre de vie.
   Ayant été commerçants à cet endroit on avait remarqué que le parking manquait de vie et d’animation tout au long de l’année.
   Ce parking est la 1ère chose que l’on voit en arrivant sur Morlaix. On peut faire beaucoup mieux en terme d’image de la ville.
   Avec la rivière, le viaduc serait également mieux mis en valeur.

2. Bonjour, ces travaux devraient aussi mettre en place des digues pour faire face à la montée des eaux à Marée haute liée au co2 dans l’atmosphère. Traiter ce sujet en anticipation inciterait aussi les habitants à se débarrasser de leur véhicule de 2T émettant du co2 au profit du vélo de la marche et des transports en commun, afin de tendre vers 2T de co2 par an et par habitant et ainsi tenter de limiter cette montée des eaux inéluctable.

3. Je vais très régulièrement au centre ville, pour des achats, ou me balader, ou selon les évènements organisés, j’y suis attachée. Je trouve facilement globalement une place de parking, sauf depuis les travaux l’accès est très difficile mais je sais que c’est provisoire… J’espère juste qu’entre temps les commerçants ne vont pas trop souffrir!
   Je suis consciente de la nécessité de ce projet et j’y suis favorable si c’est pour rendre le centre ville plus végétalisé, agréable, vivant. Mais ma crainte est de ne plus pouvoir me garer à proximité des commerces… En effet je fais mes courses en vrac au centre ville, les paniers sont lourds, j’ai 2 enfants et je travaille donc mon emploi du temps est plutôt serré, pas souvent le temps de flâner! Ou peut-être y’aura-til des transports en commun faciles et réguliers? Pour l’instant j’ai du mal à imaginer…

4. L’ouverture de la rivière de Morlaix est une exceptionnelle opportunité pour repenser le centre ville. Cette opération va dessiner le nouveau visage de Morlaix pour plusieurs dizaines (centaines ?) d’années et il s’agit de se projeter sur les usages futurs de la ville. Je pense qu’il est important de ne pas uniquement réaliser des aménagements à visée esthétique mais de bien réfléchir aux besoins des habitants et usagers de la ville. Ne pas uniquement réfléchir en terme d’attractivité touristique. La ville doit être avant tout fonctionnelle. Les enjeux de circulation sont cruciaux : la circulation doit être fluide et sécurisée pour les plus fragiles : personnes handicapées, piétons, cyclistes. L’emplacement des passerelles piétons doit être pensé pour faciliter les déplacements du quotidien des piétons : aller à la gare à pieds par exemple. Il faut faire au plus simple et au plus court pour le piéton, le piéton n’aime pas zigzaguer. Je souhaite voir moins de voiture en centre ville, cela ne passera que par le renforcement de l’offre de transport en commun, les horaires et arrêts doivent être judicieusement définis. Dans le cadre du projet, les zones d’attente des bus et navettes doivent être sécurisées et agréables (abris, bancs, végétation…). Enfin, je souhaite plus de terrasses pour les cafés et restaurants, à l’écart de la circulation automobile. Cela contribuera à renforcer l’attractivité du centre ville.

5. Les rivières ont toujours été un point d’attention pour les sociétés humaines. Où ce sont construites les villes, les civilisations? Près des rivières, des fleuves, depuis des millénaires.
   Il y a aujourd’hui cette volonté forte à Morlaix de faire revivre sa rivière, actuellement enterrée sous les parkings, héritage de la vision « tout auto » des années 1960-70.
   C’est un beau et bon projet, qui ramènera dans la ville de Morlaix de la beauté, de la nature, de l’humanité.
   On se prend déjà à espérer un environnement plus paisible (quoi de plus paisible que l’écoulement d’une rivière?), moins de pollution sonore et olfactive, le plaisir de remonter des quais végétalisés par des essences locales, des bancs où s’asseoir pour profiter de l’architecture historique, des terrasses de café et de restaurant accueillantes.
   Des espaces de rencontres, de partage, de découvertes, engageants pour se retrouver, flâner et venir faire ses achats.
   Coupler tout cela à une externalisation des stationnement, avec des liaisons par navette,et une meilleure intégration des mobilités douces (vélo, marche à pied) redonnera à Morlaix le charme et l’attractivité aujourd’hui ternis par des parkings sans âme.
   Je suis donc très favorable à ce projet.

6. Propositions :
   -halte aux chaussidoux qui utilisent les cyclistes comme chicanes vivantes. Partageons réellement l’espace avec de vraies pistes !
   -attention au bruit en travaillant le revêtement routier notamment pas de bandes de granit, bruyant et désagréable à vélo
   -des zones de repos mais sans créer des points de deal
   – pourquoi pas un grand parking sous terrain au Pouliet et des navettes gratuites pour le centre ville

7. Malgré les efforts faits par les collectivités locales et certains agriculteurs pour financer le reconstruction des talus garants du ralentissement des eaux et d’une eau de pluie qui pourra s’infiltrer au plus près de la où elle tombe, la qualité des eaux restent insuffisante, la ressource en quantité insuffisante et la régularité des débits de plus en plus cahotique . Pour preuve la nécessité qu’à la communauté de procéder au désenvasement pratiquement annuel du bassin du port. Si l’envasement des estuaires est un phénomène naturel il y a une nécessité de réduire l’érosion des sols. Chacun peut constater et je constate les fermentations néfastes (bulles de gaz remontant à la surface) des vases du bassin, je ne sais pas si un répertoire des quantités de sédiments retirés du bassin est tenu et je pense que les quantités ne diminuent pas , vous allez certainement me prouver le contraire et j’en serais très satisfait.
   Les campagnes de restauration des talus et de plantations des haies nous donnent de l’espoir mais parallèlement les destructions de talus, l’arasement des haies, l’abattage des arbres voir des alignements d’arbres ayant de la valeur comme bois de chauffage se poursuivent sans égaler les plantations. Les autorisations ou déclarations d’abattage n’étant pas respectées. Pas plus que les prescriptions BCAE de protection des haies et talus. Je prendrais un exemple sur la commune de Plougonven avec l’aménagement de l’éco-lotissement de Christ où l’ensemble des linéaires présents en périphérie à été détruit. De plus des contrats liants Morlaix communauté aux agriculteurs aboutissent à ce que soient créés des talus nouveaux avec plantation de très jeunes individus, en acceptant en parallèle des destructions (Plougasnou 2024). Il faut attendre des années avant qu’un nouveau talus n’atteigne les avantages d’une installation ancienne. Je suis convaincu que sans effort, courage et volonté politique nous perdions du temps qui est précieux dans l’amélioration de la qualité des eaux des rivières de Morlaix. Et je redoute que l’argent qui va être utilisé pour les aménagements de la ville ne vienne à manquer au maintien des sols amonts directement liée à la diminution nécessaire de l’érosion qui entraine l’envasement de la ville. Ces travaux sur les bassins versants devant être préalables aux aménagements de la cité centre. Améliorer la qualité de l’eau et après réaliser les aménagements du centre. Une mise en application du ZAN avec détermination serait bienvenu et des plantations bien avant tout abattage indispensable.

8. Bonjour,
   Nous arrivons à Morlaix et sommes ravis d’arriver à un moment où la ville décide de faire réapparaître la Rivière de Morlaix et d’aménager les espaces.
   A l’heure du changement climatique redonner leurs places à la nature, à la faune et à la flore, à la rivière me semble absolument essentiel. C’est même une question d’anticipation que tout homme politique devrait avoir à l’esprit. Tant ces modifications climatiques sont rapides.
   Jouer avec les nouveaux espaces, leur donner une place, créer de l’ombre et des îlots de fraîcheur, avec la rivière … rapprocher le large du cœur de ville, et faciliter l’accès à la mer (source de fraîcheur) et enfin sublimer cette belle ville sont de véritables opportunités pour les habitants et les commerçants et les touristes.
   J’ajoute la nécessité de penser pistes cyclables pour aller du centre à la mer. Et pourquoi pas envisager une navette bateau ? Comme La Rochelle par exemple.
   Enfin, il y a urgence à traiter le problème grave des algues vertes. On ne peut pas se laisser dépasser à ce point. Il faut agir. Je serai ravie d’être intégrée à vos ateliers de réflexions. Je suis passionnée par la vegetalisation des villes et Morlaix pourrait avec ces travaux être une tête de pont française de ce qu’il faut faire. Cordialement.

9. Les titres du documents fournis pour justifier les travaux d’embellissement du centre ville sont clairs : Protéger les biens et les personnes, agir pour Protéger Morlaix.
   Pour qu’un débat soit possible et juste, il faut présenter les différents paramètres sur des plans exacts
   Ce n’est pas le cas du schéma fourni et d’une partie du texte.
   Ecrire que « la forme de la partie supérieure du tronc principal favorise le débordement » est inexact. Détruire le faîte de la rivière ne changera rien à l’écoulement de la rivière et à la protection des immeubles. L’écoulement des eaux se fait par les avaloirs latéraux, à un niveau plus bas que les immeubles.
   Le niveau réel du lit de la rivière se trouve 6,5 m plus bas et le niveau haut de la rivière est ajustable par l’ouverture des vannes des écluses.
   Le niveau de la mer, aboutissement des rivières, se fait après les écluses : pendant 12 heures sur 24 (niveau de mi- marée), il est constant sur le site et très inférieur au niveau du lit des rivières dans la ville. Il varie ensuite suivant un cycle sinusoïdal d’environ 4,5 m, le maximum ne reste au niveau haut que 1 heures par jour, variable suivant le coefficient de marée. Il affleure quelquefois le niveau des chaussées à la hauteur du kiosque à musique. Le reste du temps il est maintenu, artificiellement, à environ 1,5m au dessus de la vase du bassin.
   Ouvrir le bassin ne changera rien à l’écoulement de la rivière. Seul le paysage urbain et l’organisation de la circulation changeront positivement.
   Mais les 4 actions sur les risques d’inondations, recommandées dans toutes les études pour éviter le retour rapide du phénomène, et toujours entérinées par les conseils municipaux suivants les inondations doivent être rappelées :
   – Nettoyer le lit des rivières en amont pour éviter que les tonnes de branchages accumulées au cours des tempêtes ne bouchent les galeries existantes entre l‘entrée de la ville et le Kiosque à musique. (l’APPMA maintien l’accès à la rivière, mais n’a pas les moyens d’évacuer tous les branchages)
   – Mettre en place des dégrillages conséquents et les rendre accessible aux engins de chantier, à l’entrée de l’agglomération, pour éliminer les branchages résiduels. (Ceux existants sont inopérants, voire dangereux)
   – Ouvrir un chenal suffisant, dans la vase, vers les écluses, pour accélérer la vitesse d’écoulement sous la ville.
   – Enfin, mettre en place une procédure, lorsqu’il y a « alerte de fortes » pluies permettant d’ouvrir les vantaux des écluses pour faire descendre préalablement le niveau de la rivière.
   Il serait bien aussi, de le rappeler, avant l’énoncé des autres projets d’embellissement qui peuvent être détruits par le maintien actuel de l’état du bassin versant.
   Donner leur date de programmation dans le texte me parait indispensable, gérons nos disponibilités en fonction des urgences.